La règle démocratique l’avait décidé : à la majorité
des voix, en 2014, ce sera le Loiret.
L’habile et futée Bernadette (La Pélerine Jaune) se mit en
recherche et son flair légendaire nous dégotta à Attray, un gite capable de
tous nous accueillir. Il y avait même un abri pour ceux qui vivent dans une
roulotte tout le long de l’année labourant infatigablement les routes de France.
Les premiers arrivés furent justement Chantal et Serge (Change27)
suivis de près par Nicole et Michel (Montnicou et aussi un autre pseudo pas sérieux).
Découvrant le gite qui nous accueillait, les comparaisons avec celui de l’an
passé étaient toutes à son avantage. L’accueil chaleureux des propriétaires ne
pouvait qu’ajouter à la bonne impression éprouvée.
Le lendemain, jeudi, alors qu’une énigme était déposée à l’aube,
arrivèrent les autres membres de la communauté ; Delphine et Laurent
(Aspalie), Anne-Marie et Jean-Claude (Tamlam), Bernadette notre bien aimée
organisatrice, Emmanuelle (Emmabird, dite Emmazoziau), Dominique (Clovis8) et
Julien (Julien, qui ne s’appelle pas Julien, quoique si quand même, mais pas
tout à fait comme ça).
Les réjouissances purent commencer et la question qui
reviendra tout le long du weekend fut posée par les uns et les autres dans
différentes variantes : « Où va-t-on ? », « Où allons-nous ? »,
« Qu’est-ce qu’on fait ? » mais jamais « ousqu’on va ? »
parce que tous sont sortis du CM2 avec mention.
Après avoir été brûlés au troisième degré par le curry de la
dinde fourni par l’inconséquent Cléon, nous avons embarqué pour une exploration
des environs, découvrant Pithiviers, Yèvre-le-Chatel (si, Bernadette, nous y
sommes allés !), Boynes (à donf), Beaune-la-Rolande (mais trop tard pour
entrer dans l’église et la crypte, dommage !), Nibelle (très intéressant
château du Hallier) et le château de Chamerolles (admiré de loin).
Le soir, l’heure de l’apéritif fut appréciée par tous et le
repas qui suivit fut pris dans la bonne humeur.
A noter que Pithiviers nous offrit (d’une façon toute
relative) l’occasion de gouter la spécialité locale : le pithiviers fondant.
Le lendemain, vendredi fut consacré à Orléans. Avant, nous récupérâmes
Richard (Quercus49) arrivé de bonne heure, les bras chargés de cadeaux (fameux,
les vinaillous) puis Arlette et François (François, oui, un pseudo qui n’est
pas un pseudonyme). A Orléans, nous rejoignirent, Marie et William (William, autre
pseudo-pseudonyme).
Après une promenade riche en étoiles virtuelles, nous nous
sommes tous retrouvés au Bateau-lavoir, restaurant sur la Loire où nous avons
savouré un agréable déjeuner quoique le poulet ne fût pas très cuit. C’était le
point culminant de la réunion, puisque nous étions dix-sept autour de la table
en étoile Mercedes.
Après une pose sur le ponton du restaurant, l’après-midi
nous vit repartir à la recherche des merveilles orléanaises.
Marie et William avaient des bagages à préparer et ils nous
quittèrent, alors que nous finissions d’explorer les derniers PP qui nous
attendaient sagement sur la rive gauche de la Loire.
Le retour au bercail nous permit de reprendre les activités
apéritives. A cette occasion, un sort funeste et joyeux fut réservé aux
bouteilles de crémant apportées par Richard. Celui-ci nous quitta alors que la
nuit tombait doucement sur le Loiret.
Le lendemain, samedi, vit le départ de Delphine et Laurent.
Notre groupe ne se composait plus que de douze membres, mais quels membres !
De lourdes tractations s’étaient engagées depuis deux jours,
pour savoir où nous nous dirigerions ce samedi. Les uns penchaient pour
Montargis, tandis qu’une autre faction militait pour le sud et les bords de
Loire.
Finalement, ce fut la deuxième option qui fut retenue, sans
que personne n’en vienne aux mains car nous sommes des gens aux mœurs pacifiques.
Ainsi, nous découvrîmes Fay-aux-loges, Saint-Denis-de-l’Hôtel,
Chateauneuf-sur-Loire, Germigny-des-Prés (magnifique), Saint-Benoit-sur-Loire
(merveilleux), Sully-sur-Loire (fabuleux), Guilly et surtout Tigy où sous nos
yeux éblouis, la fontaine Saint-Clair déploya ses splendeurs (certes, il vaut
mieux voir ça que d’être aveugle, bien que ..!).
Le pique-nique à Germigny fut marqué par l’intrépidité de
Julien qui eut à cœur de nous offrir un dessert de cerises. Dominique et
Bernadette de leur côté, furent mises à contribution pour aller chercher du vin
et du pain.
Puis, une nouvelle soirée s’offrit à nous, la dernière, mais
pas la moins joyeuse.
Et le lendemain, Dimanche, ce fut la séparation. Seuls, quelques
irréductibles se regroupèrent à six pour explorer Montargis et son patrimoine,
tandis que le reste de la troupe s’éparpillait entre les bords de Loire, ceux
de la Seine ou Radepont.
Et voilà ! C’était fini. Rendez-vous est pris pour l’année
prochaine avec toujours la même question : où ira-t-on ?
Ah, oui ! Il y a quand même une autre question qui nous
hante depuis notre départ du gite d’Attray : où est la culotte d’Anne-Marie ?
Pour l'an prochain, on a déjà beaucoup d'idées, mais savourons déjà les souvenirs de ce formidable week-end!
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