lundi 5 juin 2017

Sur les pas de François, Le Capréolus qui pique.

Ils nous avaient tous laissés tomber, les premiers rentrés plus tôt préparer notre festin ou profiter de la piscine, les seconds nous avaient plantés au pied de la belle église de Neuvy pour trouver l’autre romane, Saint Julien le pauvre, à près de quatre kilomètres de là.

Nous avons poursuivi notre recherche de PP, Julien, Quercus et les Brunodumaine, en passant du pire : presbytère de longne au meilleur, église romane de Tennie.


Après la photographie au bord de la nationale du pigeonnier du Logis, le GPS pour éviter un dangereux demi-tour, nous enfonce dans les méandres des petites routes sarthoises sur les pas des explorations de François vers le capreolus qui pique : bonne surprise !!






Les chasseurs, armes à la main (photos), furent pris pour des agents immobiliers anglais à la recherche de perles par le propriétaire d’une demeure XVème (d’après lui) dont la porte est ornée d’un blason aux signes kabbalistiques ;  une fois le malentendu dissipé nous sommes invités à voir l’arrière de sa maison, un joli jardin et une tour de distribution ; nous n’avons pas vu le grand escalier intérieur (privé).





La chasse se poursuit en entrant dans l’église au chœur doté de voûtes Plantagenets, non sans rappeler celles de Saint Serge à Angers ; l’énigme se poursuit : le blason répété sur les culs de lampe, les clefs de voûte, l’autel associe la croix de Jérusalem et les deux léopards normands, curieux au fond du Haut-Maine …











 Au retour, le festin.



Pour approfondir cette quête quoi de mieux que de renouveler notre pérégrination avec la pèlerine. Un vitrail du XIXème lève une partie du voile non pas le saint voile champenois de Lirey dont les multiples représentations intriguent la pèlerine mai celui du mystère du blason «comment le noble Julian de Baïf fait le vœu de bastir une église à Nostre Dame de Pitié » promesse faite au  cardinal de Luxembourg ; Julian (1460-1530) pèlerin de Jérusalem et chevalier du Saint sépulcre a reconstruit l’église ruinée par les Bretons (les grands) chers à François la dotant du chœur et d’une chapelle seigneuriale accolée au transept nord. Les Baïf furent au service du royaume normand de Sicile, peut-être ont-ils rapporté de là les deux léopards ?


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