Quand nous sommes arrivés dans notre cher Mâconnais, nous avons découvert dans la vigne vierge qui recouvre la maison, un nid installé à seulement un mètre du sol.
Dans ce nid, trois oisillons nés de la veille.
Nous avons ainsi pu assister à leur croissance rapide et prendre des photos quotidiennes montrant leur progression dans la vie.
 |
| 24 juin. 1 jour de vie. Trois petits corps nus avec du duvet hirsute |
 |
25 juin. 2 jours de vie. Ils ne sont guère plus habillés, mais ils revendiquent
|
 |
| 26 juin. 3 jours de vie. Les plumes des ailes commencent à apparaître et ils ont faim. |
 |
| 27 juin. 4 jours de vie. Le lit devient un peu trop petit mais ils se tiennent chaud. |
 |
| 28 juin. 5 jours de vie. Ils sont de mieux en mieux emplumés et de plus en plus serrés. |
 |
| 30 juin. 7 jours de vie. Comme des adolescents, ils voudraient s'émanciper mais n'en ont pas la capacité. |
 |
| 30 juin plus tard dans la journée. 2 ont disparu. Celui qui reste, ressemble de plus en plus à un adolescent (sans l'acné) |
Il faut ajouter à cette histoire que le dernier jour, nous avons remis plusieurs fois les oisillons dans le nid pour leur éviter d'être croqués par notre chat. Certes, il est bien placide, mais il ne faut trop le tenter.
 |
| Ulysse |
P.S. : nous ne savons pas quelle espèce d'oiseau c'était, car nous n'avons aperçu les parents que de manière très fugitive. Peut-être était-ce des rougequeues noirs car il y en avait un nid dans une anfractuosité du mur plus en hauteur. De ceux-là nous n'avons vu que les parents toujours très actifs. Et ils ont cessé leur manège d'approvisionnement le même jour que le départ de nos oisillons.
